Les mutations de la culture face au numérique

Une nouvelle approche de la culture

On ne peut pas nier que le numérique a permis ces dernières années, et cela continue, une plus grande accessibilité à la culture pour le plus grand nombre et sous différentes formes dans un grand nombre de domaine.

La musique est aujourd’hui accessible en ligne. Plus besoin d’acheter un album complet, on peut aujourd’hui choisir piste par piste sa propre musicothèque depuis son ordinateur. Le téléchargement à été une véritable révolution pour l’industrie de la musique. Au départ illégal, il existe aujourd’hui des sites d’achat en ligne comme iTunes Music Store où l’on retrouve aussi des séries, des films et des livres audio. On trouve aussi des sites de musique gratuit et légal comme Deezer ou MusicMe où l’on peut écouté la musique directement en ligne. Cependant ces sites sont de plus en plus surveillé  par les maisons de disque et on voit beaucoup d’artistes absents ou disparaitre de ces sites. Par exemple aujourd’hui on ne trouve plus un seul morceau original des Beatles sur la plateforme Deezer.

Le cinéma et la télévision sont aussi très affecté par le web. On peut aujourd’hui regarder la télé en ligne, plusieurs chaines proposes également la rediffusion des programmes en streaming sur leur site pour une durée variable de quelques jours à plusieurs semaines, comme Canal+ ou M6. On trouve aussi beaucoup de Vidéo à la demande ou VOD pour les films et les séries,qui sont proposé par la majeurs partie des chaines et par les opérateurs des réseaux câblés comme Orange, SFR, Canal+, UniversCiné, etc.

Les livres, journaux et magazines. Aujourd’hui on a accès aux catalogues des bibliothèques en ligne et même à certains ouvrages ou articles qui sont entièrement numérisé et accessible gratuitement comme sur le site de Persée ou comme pour les films et la musique, on les achète en ligne. La sortie aujourd’hui de l’iPad en France permet une nouvelle approche du livre électronique que l’on peut maintenant transporté comme un livre en papier. Un projet européen de bibliothèque numérique a été lancé en 2008. Aujourd’hui, c’est 4,6 millions de livres, de cartes, de photographies, de séquences de films et de journaux qui ont été numérisés sur Europeana, la bibliothèque numérique multilingue européenne.

Voici un petit reportage sur cette bibliothèque numérique.

Les musées et les institutions patrimoniales ont due également s’adapter à se nouvel outil qu’est le numérique. En France quasiment tous les musées ont un site internet: le Louvre, le Quai Branly, le Centre Georges Pompidou, le Musée d’Orsay, le Musée Guimet, etc. Tous ses musées proposes sur leurs sites les plans de salle, le programme, les expositions avec des résumés explicatifs ainsi que leurs actualités et leurs publications. Certains sites proposes également des visites virtuelles comme pour le musée du Louvre ou le site de l’INRAP. Ces visites permettent aux gens qui vivent à l’autre bout du monde de visité un musée ou une galerie « comme si ils y étaient » mais elles permettent aussi d’accédé à des lieux habituellement inaccessible comme un chantier archéologique en cour de fouille. Enfin il existe des bases de données comme Joconde qui est un catalogue en ligne des collections des musées de France sous forme de notice avec des images. En avril dernier, la base Joconde comprenait plus de 428 000 notices d’objets dont 245 200 illustrées par des images. Le site Patrimoine numérique est un catalogue en ligne du patrimoine culturel numérisé qui décrit les collections numérisées et les productions multimédia associées. Il recense les institutions à l’origine de projets de numérisation en France.

La culture pour tous

Le numérique et Internet particulièrement rend la culture accessible aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer correctement ou qui n’ont pas le musée ou la bibliothèque souhaité près de chez eux.
La majorité de ces informations est gratuite dès qu’on a la connexion internet ce qui démocratise en quelque sorte la connaissance.

Le numérique permet de communiquer et de travailler à distance. Cela peut être utile, par exemple quand un étudiant par à l’étranger pour un an pour communiquer avec sa famille et ses amis. Dans certains domaine comme l’archéologie par exemple, il est nécessaire de travaillé en groupe malgré la distance pour partager des idées, des informations, des données diverses et variées. Aujourd’hui il existe beaucoup d’outils qui permettent de travaillé en groupe simultanément ou non même à l’autre bout du monde. On peut utilisé les mails, Skype, Picasa, Delicious, Google Documents, les Blogs et beaucoup d’autre outils.

Le manque de contrôle de ce qui se passe sur internet peut aussi être un avantage comme par exemple Vendredi 21 mai 2010 le Dalaï-Lama a pu « tchatter » avec des internautes chinois via twitter.  » Twitter, sur lequel le Dalaï-Lama a un compte, est bloqué en Chine. Mais même sans proxy pour détourner la censure et s’y connecter, les internautes chinois pouvaient accéder au « chat » avec le responsable religieux car Twitter autorise d’autres applications et serveurs à utiliser son service à leur guise. » Article accessible ICI

Un outil à manier avec précautions

Cependant,  après cette course aux progrès qui dure depuis plusieurs dizaines d’années, il faudrait aujourd’hui, essayer d’organiser tout le flot de connaissances qui circule sur internet et maîtriser la technologie que l’on a avant de continuer. Pour reprendre l’exemple de l’archéologie, avec l’augmentation du nombre de fouilles préventive la majorité des rapports et travaux sont stockés sur des disques durs externes parfois sans qu’on ait le temps de les traiter. Malheureusement ces disques dures ont une durée de vie limité et on risque de perdre une énorme quantité d’information car ses rapports sont désormais les seuls traces des sites qui ont été fouillé car un site archéologique est détruit lors de sa fouille.

Aujourd’hui il faut se méfier également des informations qui circulent sur la toile. Des sites comme Wikipédia ou les Blogs peuvent être écrit par n’importe qui depuis le spécialiste jusqu’à « monsieur tout le monde » qui a lu quelque chose sur le sujet. Internet est un outil dont on doit apprendre à se servir, il y a beaucoup d’informations intéressantes mais également des erreurs ou des canulars.

De nos jours, le numérique fait partie intégrante de notre vie. Il crée des emplois mais en supprime aussi à cause de l’automatisation de certaines activités, comme les bornes de paiement automatique dans les supermarchés et les rames de métro sans conducteur. Lors qu’on allume la télé, on ne voit quasiment que des films à effets spéciaux, les acteurs joues devant des écrans vert, il n’y a plus de décor, et la motion capture permet aujourd’hui d’avoir un film complétement réalisé par ordinateur mais avec de vrai acteurs comme Avatar, La Légende de Beowulf, etc.

Pour certaines personnes le numérique ne remplacera jamais le réel. Il est vrai que de tenir un livre entre ses mains est plus agréable que de lire ce même livre sur un ordinateur, ou de voir un film au cinéma plutôt que sur un ordinateur. Enfin dans certains domaines comme la peinture, la sculpture, l’art en général, le numérique n’égalera jamais une ouvre original que l’on a sous les yeux et sur laquelle on observe le détail, le relief, l’aspect au toucher (pas dans les musées), etc.

Finalement je pense qu’il faut évoluer avec son temps et ainsi voir le numérique comme un outil qu’il faut apprendre à utiliser, car ne l’oublions pas le numérique c’est aussi la conservation de la culture.